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    Année Jubilaire 2025

Le thème de l’année sainte est : "L’espérance ne déçoit pas"

Comment allons-nous vivre cette année sainte ?

°Le diocèse de Soissons propose aux 41 paroisses un kit avec 5 fiches pour les aider à vivre localement des rencontres au fil de l’année autour de thèmes de la Bulle du Pape :

        -   le Credo,

        -   l’Espérance ne déçoit pas,

        -   la Vie éternelle,

        -   l’Indulgence et le sacrement de réconciliation,

        -   le kérygme, l’annonce de la foi et le témoignage.

 

Ce kit contiendra, pour chacun de ces 5 thèmes, une catéchèse écrite, des ressources documentaires pour approfondir et des pistes pour réfléchir et partager. Chaque paroisse restera, bien sûr, libre de choisir telle ou telle fiche et d’ajuster et compléter ces temps d’enseignement, de partage et de prière. Ces supports visent à ce que cette année sainte soit pour tous ‘un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur’ selon les mots du pape François.

°Recueillir ‘les petites pousses d’espérance’ dans l’Aisne. C’est quoi ces ‘petites pousses’ ? Il s’agit tout simplement d’actions innovantes, missionnaires vécues dans les communautés catholiques de l’Aisne (paroisses, mouvements, groupes et services) mais aussi dans les familles qui sèment et font grandir l’espérance ; ce sont ces gestes, ces présences qui ne font pas toujours de bruit mais qui font du bien, qui ont la saveur et la couleur de l’Evangile ! Elles sont le fait d’enfants, de jeunes et d’adultes en ville et dans les villages.

On s’aperçoit dans la vie de tous les jours que c’est facile de dire ce qui ne va pas et du coup le risque est grand de se décourager, de se replier sur soi, de prendre la tangente…

Le défi de cette année sainte est de nous encourager à voir et à valoriser ce qui est signe et source d’espérance dans notre monde où la peur de l’avenir peut nous paralyser.

                       Retrouver ci dessous les actions liées à cette année sainte sur la paroisse de Sainte Anne en Thiérache 

Le logo du Jubilé
Logo Année Sainte 2025.jpg

Le logo représente quatre figures stylisées pour indiquer l’humanité venant des quatre angles de la terre. Elles sont rattachées l’une à l’autre, pour indiquer la solidarité et la fraternité que les peuples ont en commun.

La première en tête est agrippée à la croix. C’est le signe non seulement de la foi qu’elle embrasse, mais aussi de l’espérance qui ne peut jamais être abandonnée parce que nous en avons toujours besoin et surtout dans les moments de grande nécessité.

Il est important d’observer les ondes qui sont en dessous et qui sont en mouvement pour indiquer que le pèlerinage de la vie ne se réalise pas toujours dans des eaux tranquilles. Très souvent les vicissitudes personnelles et les événements du monde imposent avec intensité le recours à l’espérance. C’est pour cela qu’il faut observer la partie inférieure de la croix qui s’allonge en se transformant en une ancre, qui s’impose sur la devise en forme semi-circulaire. Comme on le sait, l’ancre a été généralement utilisée comme métaphore de l’espérance. L’ancre de salut (Maîtresse-ancre, ou ancre de miséricorde) en fait, dans l’argot des marins, est le nom donné à l’ancre de réserve, utilisée dans les embarcations pour accomplir une manœuvre d’urgence en vue de stabiliser le navire durant les tempêtes.

Il ne faut pas négliger le fait que l’image montre combien le chemin du pèlerin n’est pas un fait individuel, mais communautaire, marqué d’un dynamisme croissant qui tend toujours plus vers la croix.

La croix n’est pas du tout statique, mais elle est aussi dynamique, elle se courbe vers l’humanité comme pour aller à sa rencontre et ne pas la laisser seule, mais en offrant plutôt la certitude de la présence et l’assurance de l’espérance.

C’est bien visible, enfin, avec la couleur verte, la devise du jubilé 2025 :                                                                Peregrinantes in Spem.

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Reliques de Ste Thérèse
Exposition Les Reliques de Sainte Thérèse (3)_page-0001.jpg
programme à jour au 17 mai_page-0001.jpg

Les indulgences et le sacrement de réconciliation

Les indulgences

  Vervins, le 1-04-2025

Indulgence et sacrement de la réconciliation

1. Le baptême – premier signe ou sacrement – grâce auquel nous entrons dans l’Eglise, et devenons membre du Corps du Christ. Ce sacrement nous procure la grâce, il lave et purifie de toute souillure, et opère une renaissance. Le nouveau disciple se met alors à la suite du Christ ; état qui invite à renoncer, puis fuir le mal. Malheureusement, la nature humaine est marquée par la fragilité. Dans sa lettre, l’apôtre des gentils nous le rappelle : ‘Vraiment ce que fais je ne le comprends pas : car je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais’ (Rm 7,15). Qui, d’entre nous, n’a d’ailleurs pas expérimentée cette vérité ! Constat pouvant facilement conduire au découragement. Heureusement le même Paul, revient à la charge et dit : ‘mais où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé’ (Rm 5, 20). Le mal n’est pas victorieux de l’homme.

Le sacrement de pénitence et réconciliation nous guérit et efface le mal. Son efficacité vient du Christ. Il est celui qui a revendiqué ce pouvoir, alors qu’il n’appartient qu’à Dieu. Christ commence par dire au paralytique ‘mon enfant tes péchés sont pardonnés’ (Mc 2,5). A la femme adultère, il dira : je ne te condamne pas (Jn 8). Son pouvoir, il le transmit aux apôtres : ‘Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.’ (Jn 20,23).

La pratique du sacrement de réconciliation a évolué avec le temps, et donne lieu de nos jours, à la confession privée et protégée. Il nous faut relever que le secret du confessionnal est inviolable. Tout se passe, ainsi, entre le pénitent qui dit ses fautes et le prêtre qui l’absout. On distingue trois moments dans la célébration de ce sacrement : la contrition, la confession et la satisfaction.

 Le concile de Trente définit la contrition comme : ‘une douleur spirituelle et un regret des péchés commis, avec la volonté de n’y plus retomber.’ En effet, le péché est le refus ou la volonté de se passer de Dieu. L’exemple nous est donné dans la parabole de l’enfant prodigue cfr Lc 15. Grâce à la contrition, le fidèle exprime ainsi son regret. Cette attitude permet de se mettre en route vers le Père miséricordieux. Par la contrition, la grâce du Christ est déjà à l’œuvre, elle produit à son tour le repentir. Le repentir ou la contrition nous ouvre à Dieu, et le pénitent est conscient d’avoir failli à l’amour de Dieu. Il est habité d’un seul désir :  l’attente du pardon que Dieu peut lui accorder.

La première attitude est suivie logiquement de la confession, l’aveu intégral des péchés et l’accueil du pardon qu’offre l’Eglise. La confession commence par un sérieux examen de conscience, suivi de la déclaration des péchés au prêtre. Ce dernier au nom de Dieu, par le pouvoir de l’Eglise, accorde le pardon. L’aveu est une disposition essentielle permettant de bénéficier de la grâce de Dieu.

Et enfin la satisfaction, elle vient de l’accomplissement de la peine accompagnant la remise de la faute. Jadis la satisfaction consistait en des actes ascétiques tels le jeûne, la mortification… Ceux-ci étaient posés avant la réconciliation des pénitents et à leur intégration dans la communauté chrétienne. De nos jours, la peine suit l’absolution, elle consiste plus à la récitation des prières. La peine infligée au pénitent a une valeur de signe, elle traduit le désir de redressement. Aimer Dieu par-dessus tout, et compenser la négligence par une vraie charité.

2.L’indulgence

Pour l’Eglise, ‘L’indulgence est la remise devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, une remise que le fidèle bien disposé, et à certaines conditions définies, obtient par le secours de l’Eglise qui, en tant que ministre de la rédemption, distribue et applique…’. La définition permet de comprendre que le Seigneur notre Dieu est, tendresse et pitié, son amour est incommensurable. Cependant le pénitent appelé à s’ajuster, doit collaborer à son redressement par le devoir de réparation (la peine). Il est pour l’Eglise, la condition nécessaire pour voir Dieu. N’oublions pas toutefois que le Seigneur Dieu, lui seul justifie en donnant son amour infini.

Dans sa bulle ‘L’espérance ne déçoit pas’, le pape François non seulement parle, mais aussi recommande le sacrement de réconciliation. Il affirme que ce sacrement ‘guérit nos cœurs…. Cependant, comme nous le savons par expérience personnelle, le péché « laisse des traces », il entraîne des conséquences… tout péché entraîne un attachement… qui a besoin de purification soit ici-bas, soit après la mort dans l’état qu’on appelle purgatoire. Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des ‘effets résiduels du péché’. Ceux-ci sont éliminés par l’indulgence’. (P. 40).

En cette année jubilaire, l’Eglise à travers son pasteur, François invite les chrétiens à gagner l’indulgence. L’indulgence est, ainsi, une grâce offerte par Dieu pour réparer ‘tout ce qui reste des conséquences du péché’ (cfr satisfaction). Généralement le passage par la porte sainte, symbole du Christ (Jn 10), est requise.

Que faire pour obtenir une indulgence ? L’Eglise invite : ‘Les fidèles réellement repentis, hormis l’attachement au péché et animés d’un esprit de charité qui, au cours de l’année sainte, purifiés par le sacrement de pénitence, et nourris de la sainte communion, prieront aux intentions du Souverain Pontife, obtiendront du trésor de l’Eglise, une pleine indulgence, la rémission et le pardon de leurs péchés, applicables aux âmes du Purgatoire.

  1. Au cours des pèlerinages. Le pèlerinage est un voyage effectué dans le cadre de la foi, incitant à la conversion. En accomplissant un pèlerinage, il faudrait privilégier la participation à la messe, à une célébration de la Parole de Dieu, au Chemin de Croix, au Chapelet, à une célébration pénitentielle avec confession individuelle des pénitents. Le pèlerinage peut se faire en Terre Sainte (1 des 3 basiliques), ailleurs : dans la cathédrale ou d’autres lieux choisis par les diocèses).

  2. La visite d’un lieu sacré : hormis les pèlerinages, on obtiendra la grâce du jubilé en visitant des lieux saints et des sanctuaires. Dans notre diocèse, l’évêque nous invite à prier notamment dans sa cathédrale et à la basilique de Liesse. Ceux qui, pour motif de santé, ne peuvent se déplacer devraient réciter les prières telles : le credo, Notre Père….

  3. Accomplir les œuvres de miséricorde et de pénitence : le jubilé lance un appel à se soucier des âmes du purgatoire, sans oublier les détresses frappant notre monde. Les œuvres de miséricorde et spirituelles posent la question du vrai jeûne (Is 58) : donner à manger, vêtir, accueillir les étrangers, assister les malades et prisonniers, visiter les malades et personnes en situation de handicap ((Numéros 12-15 + Mt 25, 31ss). Sans oublier le fait de conseiller d’autres personnes, les consoler et savoir pardonner les offenses.

Et enfin faire pénitence, un appel à la pureté (fuir les distractions), participer financièrement au financement de certaines œuvres.

L’année du jubilé est un moment de joie. Celle-ci trouve sa source en Dieu, nous le nommons Père, car Créateur de l’univers. Le Seigneur est saint, la sainteté est ce chemin conduisant vers lui. Mais la fragilité humaine nous éloigne du Père. L’Eglise, par sa sagesse, indique des voies pour revenir au Seigneur. Le salut ne s’obtient qu’en nous remettons en question càd la conversion. Il nous faut, en effet, nous détourner du mal. C’est un travail de longue haleine.

LES PETITS PAS
PREPA MARIAGE
PREMIERE COMMUNION
EVEIL à la FOI
SERVICE EVANG. des MALADES
AUMONERIE HOPITAL
CATECHESE
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